D’aucuns se questionnent sur la différence entre les différents “psys“ ?
Les Psy… Chologues…
Les Psy… Chiatres…
Les Psy… Chanalystes…
Les Psy… Chothérapeutes…
Littéralement, la psychologie clinique est le soin psychique au lit du patient.
Le terme “clinique“ étant défini au sens strict comme “ étant au chevet du malade“.
La psychiatrie, est une spécialité médicale.
Elle traite de la maladie mentale, et des troubles pathologiques de la vie psychique.
Le psychologue clinicien (souvent aussi psychothérapeute) est un professionnel diplômé d’un master 2 universitaire (anciennement DESS).
Cela dans différentes situations de difficultés psychiques (désordre émotionnel, angoisse, stress, anxiété, burn out…) personnelles ou professionnelles.
Il peut aussi si besoin encadrer les pathologies plus lourdes.
Il y a une distinction à faire entre un psychologue et un psychiatre.
Psychiatre ou psychologue ?
Le psychiatre est un médecin spécialisé, le cursus du psychologue clinicien est universitaire.
Cependant de façon quotidienne, il y a un écart de prise en charge !
Le suivi apporté par le psychiatre est celui du patient devant avoir recours à la prescription d’un médecin.
Dans la réalité, le médecin psychiatre pratique peu ou prou la psychothérapie plus axée sur le psychisme.
Il laisse la prise en charge clinique au psychologue (clinicien) / psychothérapeute suivant les cas et les besoins des patients.
Qu’est-ce que la psychologie clinique au sens le plus large ?
La psychologie clinique stricto sensu, peut partiellement se définir comme un ensemble de technique d’entretien clinique. Nous dévoilerons ce que peut être un entretien clinique un peu plus loin dans ce texte. Le psychologue clinicien est spécialiste de l’entretien clinique en autres choses. Il existe différentes “spécialités“ chez les psychologues. Ces spécialités, feront l’objet d’autres articles.
La clinique permet de sonder par des principes d’entretien en face à face le besoin psychique patent du patient venant s’entretenir avec le praticien.
Il est bien sur plus nécessaire que le praticien mette la personne venant le consulter en confiance. Ce rapport de “confiance psychique“ donc de “confiance professionnelle doit s’installer très rapidement lors de ce premier entretien. Il dure généralement une heure de façon à ce que le psychologue puisse “faire le tour“. Il se doit d’entendre les attentes et la demande du patient.
Le patient de son côté essaiera de trouver le temps d’apprécier (ou non!) la présence du psy.
La psychologie clinique est une discipline professionnelle très étendue. Il ne s’agit heureusement pas que du “simple“ fait de connaitre les bonnes techniques d’entretien clinique.
Nous parlons ici de la meilleure approche possible niveau de la compréhension de la “Psyché humaine“.
“Psyché“ qui donne essence et sens à chaque individu vivant.
Nous ne pouvons uniquement nous borner à mettre chaque personne souhaitant consulter dans un cadre circonscrit et affecté.
Cependant pourquoi alors, aller voir un psychologue ?
Il existe différents axes intégrés lors de la formation universitaire du psychologue clinicien. Ces axes sont tout à fait nécessaires pour avoir le bon appui technique.
Mais ils pourraient se trouver par trop subjectifs dans chaque cas individuellement traité.
Il est nécessaire pour le praticien, dans son parcours professionnel, de garder une vision ouverte et emprunte de recherche.
Ce métier de psychologue est un métier de recherche au sens ou il évolue en permanence. Il en est de même pour sa propre technique, afin de donner le meilleure de soi.
En un sens, le psychologue clinicien doit garder l’œil ouvert sur sa propre pratique mais pas seulement !…
Il doit aussi être capable de faire évoluer son approche dans le contexte dans lequel il se trouve.
Mais, de fait, qu’est-ce réellement et concrètement qu’un (1er) entretien clinique ?
Maintenant, nous allons aller un peu plus loin dans la précision de ce que peut vraiment être un entretien clinique.
Il s’agit de mener une discussion professionnelle dirigée avec une personne, un patient.
Ce patient vient chercher une réponse psychique, concrète et précise en s’adressant un psychologue clinicien.
Nous vivons dans une société où tout va toujours plus vite. Donc où l’information est toujours plus flagrante, plus fluide quitte à ce qu’elle perde de sa valeur.
Le patient qui s’adresse à un psychologue, attend en retour une réponse précise et identifiée sur le sujet qui le concerne.
Aujourd’hui, il n’y a rien de bizarre à cela !
La réponse que va apporter le praticien, doit être étayée, empreinte de responsabilité et la plus précise possible.
C’est là que l’entretien clinique joue son rôle.
Les principales phases de l’entretien clinique
Il doit se composer de plusieurs phases distinctes !
Phases précisément encadrées!
Tout ceci dans un laps de temps donné qui permet de mettre en place différents aspects, et de donner des informations plurilatérales.
Ces informations sont nécessaires à la bonne prise en charge d’une part !
Et d’autre part, à la bonne réponse attendue par le patient.
Ce premier entretien clinique sera abordé par le praticien avec le patient comme une première approche ! Une première prise de contact !
Mais aussi et surtout, comme la mise en oeuvre d’une nouvelle présence dans la vie du patient.
Cet entretien est mené par tranches par le praticien.
Le patient de son côté “prend“ la mesure de la qualité de la présence du psy auprès de lui.
Il existe plusieurs phases décisives dans le déroulement de l’entretien.
La première phase de découverte est primordiale dans le futur rapport qu’entretiendront le patient et le praticien.
Une seconde phase après cette découverte va être la mise en confiance psychique du patient. Cette charge est celle du praticien. Il mènera explicitement les questions relatives au besoin du patient consultant.
De façon à ce que le patient soit pris en charge de façon complète et professionnelle.
Puis viendra ensuite une troisième phase !
On peut la qualifier de phase de “repos“ !
C’est le moment où le rapport praticien-thérapeute / patient continue à s’établir dans la discussion.
Avec un appui sur l’établissement du travail psychique mené de concert entre les deux acteurs.
Par conséquent, le premier entretien clinique se conclut par la mise en place, en accord entre le psychologue et le patient, de la fréquence du suivi et de son type.
Il existe bien sur, différents axes de thérapies envisageables !
En Conclusion,
la psychologie clinique, métier de soins aux personnes, touche tous les âges (enfants, adolescents, adultes, couple, famille).
Elle s’avère donner un très large éventail de supports thérapeutiques (psychothérapies brèves, moyennes et longues durées, psychanalyse, art-thérapie, musicothérapie).
Cela permet une réponse positive très vaste sur le plan des sciences humaines et sociales.
Cela entraîne de façon très productive au niveau clinique une recherche poussée en terme de psychologie de développement de soi…
Bien entendu, tous les aspects de la psychologie clinique n’ont jamais trop été clairement expliqués.
En conséquence, tout ceci fera l’objet d’autres articles dans un proche avenir !
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